Constant Léon FRESSE voit le jour le dimanche 11 mars 1888 à 16h à Rupt-sur-Moselle (88408) - Lette.
Il est le fils légitime de Charles Emile FRESSE né LEDUC, Tisserand - Vérificateur de pièces, âgé de 33 ans et de Marie Justine ANTOINE, Tisserande, âgée de 29 ans. A sa naissance, il a un frère Louis Joseph Alfred (né en 1882).
acte de naissance N° 59 photo 32 du 12/03/1888.
Est présent :
Charles Emile FRESSE (Déclarant), père de l'enfant.
1885-1888 / Registres de l'état civil - Mairie de Rupt sur Moselle - (Fichier numérique).

Constant sera Militant syndicaliste, filateur, écrivain.

Son père Charles meurt le 19 août 1890 à 8h30, Constant est âgé de 2 ans.

Il fait son service militaire entre 1908 et 1923.
fiche matricule N° 71 photo 88/126
Classe 1908
matricule 71 au recrutement d'Épinal
fiche non renseignée
bon absent
18/09/1916 passe au 10ème Bataillon de Chasseur à Pied et arrive au corps le même jour avec le grade de Sergent-Major
19/09/1916 nommé au grade de Sous-Lieutenant
01/01/1917 figure sur l'ordre de bataille du 10ème Bataillon de Chasseur à Pied à la 3ème Compagnie
10/05/1917 désigné à l'État Major du 10ème Bataillon de Chasseur à Pied comme Officier-Adjoint
12/07/1917 par décret en date du 22 août 1917, rendu sous la proposition du ministre de la Guerre, sont nommés à titre définitif au grade de Sous-Lieutenant de réserve, pour prendre rang le 12 juillet 1917, les officiers et les sous-officier ci-après : M. Fresse (C.L.), du 10è Bataillon de Chasseur à Pied.
25/11/1917 application de la loi du 10/08/1917 Le rang d'ancienneté des sous-lieutenants de complément est fixé comme ci-après (Journal officiel de la République française. Lois et décrets - 1917/11/25 (Année 49, N°320 page 9493)
01/01/1918 figure sur l'ordre de bataille du 10ème Bataillon de Chasseur à Pied à l'État major comme Sous-Lieutenant-Officier-Adjoint
20/04/1918 promu à titre définitif dans l'Infanterie (réserve) au grade de Lieutenant au 10e bataillon de chasseurs à pied (Journal officiel de la République française. Lois et décrets - 1918/05/11 (Année 50, N°128 page 4078)
14 ans de services, 4 campagnes
1937 affectation centre de mobilisation N° 201
nommé Capitaine de réserve (Journal officiel de la République française. Lois et décrets - 1937/07/11 (Année 69, N°160 page 7862).
Archives Départementales - Préfecture des Vosges - (Internet) (Fichier numérique).

Constant Léon FRESSE est décoré entre 1914 et 1950.
17/07/1918 cité à l'ordre du Bataillon

Croix de Guerre

Chevalier de la Légion d'Honneur

Cote        19800035/1449/67648

Nom        FRESSE
Prénoms Constant Léon
Sexe        M
Date de naissance   1888/03/11
Lieu de naissance    Vosges ; Rupt-sur-Moselle
Lieu conservation dossier       Archives nationales ; site de Fontainebleau
Date dernier document du dossier 1979
Journal officiel de la République française. Lois et décrets - 1923/10/24 (Année 55, N°289 page 10138)
Journal officiel de la République française. Lois et décrets - 1924/01/01 (Année 56, N° page 31)

Officier du Mérite Social

Médaille d'Or du Travail.
(Fichier numérique).

Il s'unit avec Louise Marguerite ROUYER (1892-1988), la fille légitime de parents non connus.
Ce couple aura un enfant :
-Deux Enfants né vers 1922.

Ils se marient  le jeudi 18 novembre 1920 à Mandeure (25367).

Il figure dans le recensement effectué en 1921 à Épinal (88160) - Vosges - Lorraine - FRANCE - cote Champion.
recensement année 1921 N° villa des pâquerettes 17-21 photo 16/36.
Archives Départementales - Préfecture des Vosges - (Internet).

Vers 1922 naît son fils Deux. Constant est âgé de 33 ans environ.

Il figure dans le recensement effectué en 1936 à Épinal (88160) - Vosges - Lorraine - FRANCE - rue Lepage.
recensement année 1936 N° Fresse 6-15 photo 8/36.
Archives Départementales - Préfecture des Vosges - (Internet).

A Épinal, le 11 novembre 1936, Constant Léon vit un événement important.
manifestation contre le drapeau rouge à la commémoration du 11 novembre.
Il est le président de la Section Spinalienne de la légion vosgienne.
Les vétérans des armées de terre et de mer, 1870-1871. Fondée à Paris le 1er janvier 1893 - Bulletin de la Société nationale de retraites - (Internet).

Constant Léon FRESSE est décédé le samedi 12 février 1977, à l'âge de 88 ans, à Besançon (25056).

Note : FRESSE (Léon), militant syndicaliste et écrivain

Rupt-sur-Moselle, 11 mars 1888 - Besançon, 12 février 1977

Né d'un père employé de tissage et d'une mère tisserande, il s'installe avec sa famille à Épinal à partir de 1899. Dès l'âge de 13 ans, il travaille comme saute-ruisseau dans une librairie puis comme apprenti bobineur dans une filature, enfin comme employé de bureau. En 1905, il adhère au mouvement du Sillon du démocrate-chrétien Marc Sangnier puis deux ans plus tard à la CGT.

En 1909-1910, il effectue son service militaire aux chasseurs à pied où il apprend la condamnation du Sillon par le pape Pie X. Il reprend ensuite ses activités à la CGT et est licencié en 1912 pour ce motif. Après quelques mois de chômage, il est embauché comme employé de comptabilité à la société des tissus de Golbey. Il fait toute la première guerre mondiale dans les chasseurs et en revient capitaine de réserve. Réembauché aux tissus de Golbey, il fonde le 28 octobre 1919 l'Amicale des employés dont il devient le président.

De 1920 à 1924, il est un des principaux animateurs du syndicalisme vosgien d'inspiration chrétienne, dans le textile et les métaux. De même, il jette les bases de l'Union vosgienne des syndicats professionnels. Animateur infatigable, il est encore conseiller municipal d'Épinal de 1919 à 1928, président de l'Union diocésaine des cercles d'études catholiques et grand artisan du renouveau et du développement du Souvenir Français dans le département. En 1939, Léon Fresse s'installe à Gérardmer où il devient directeur de la Société La Linière.

Là commence une carrière d'écrivain régionaliste qui lui vaut l'obtention en 1953 du Prix Erckmann-Chatrian pour ses Contes de la vallée des lacs, suivis de Nouveaux contes en 1956. Il prend sa retraite en 1958 et meuble ses loisirs en s'adonnant à l'archéologie : il découvre à l'extrémité occidentale du lac de Longemer les vestiges de l'ermitage de Bilon qui avait vécu à cet endroit au XI° siècle qu'il décrit dans deux brochures. En 1961, il publie encore Conte autour d'un chapeau.

Bibl. : Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, publié sous la direction de Jean Maitron, Paris, Les Éditions ouvrières, 1964-1989, tome 28, p. 271.
Conraud (M.).- Militants au travail, 1988.